Par B. Diaby
AfriCadenceNews
b.diaby@africadence.com
Les archéologues, les anthropologues et
les historiens sont unanimes : Les premiers hommes de la terre sont
africains. Le plus célèbre est une femme, baptisée « Lucy » et découverte en
1974 dans la « rift valley » éthiopienne à l’âge de 3,5 millions d’années.
Or, à un moment donné de son histoire, l’Afrique, berceau de l’humanité, fut
sérieusement ébranlée par les forces du mal venues de « l’autre rive », qui
la vidèrent de ses ressources humaines et économiques, non sans bouleverser
profondément ses institutions sociopolitiques et croyances traditionnelles.
Ces blessures historiques, en a pas douter, ont contribué lourdement à
déstabiliser son évolution socio-économique vers sa propre voie du
développement, et à prêter ses flancs à toutes les supputations dont elle
est l’objet de nos jours.
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Véritable nid
d’abeilles, à la merci des convoitises et des contrecoups du
néocolonialisme, le vieux continent ne cesse d’aiguiser les appétits voraces
du despotisme institué et institutionnalisé par les vagues successives d’une
nouvelle bourgeoisie politique locale.
Mais les clichés de guerres, de coups d’état, de famines et autres
pandémies, trop souvent véhiculés par les médias occidentaux, constituent en
réalité, l’arbre qui cache la forêt du mystère africain.
En effet, contrairement aux idées reçues, le cocotier des us et coutumes,
des rituelles et du mode de vie traditionnelle a vaillamment résisté aux
secousses du temps, conservant jalousement dans ses entrailles, les sèves de
la richesse culturelle africaine.
C’est justement cette face cachée de l’Afrique, volontairement occultée par
certains, mise entre parenthèses par d’autres, qui attire la curiosité
grandissime du commun des mortels : Un petit sondage autour de soi permet
d’estimer aisément le nombre impressionnant de candidats potentiels,
désireux de fouler les sentiers de la brousse africaine, si des |
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conditions minimales de sécurité, de
déplacement et d’hébergement sont réunies.
Ceux qui ont eu la chance d’une telle
aventure au travers de missions professionnelles ou par le biais de simples
amitiés ne cachent pas leur enchantement et leur allégresse débordante à
raconter l’odyssée.
Forts de ces constats et convaincus de l’immense contribution que la «
négritude » peut et est en droit d’apporter à la civilisation de
l’Universel, il est plus que jamais opportun pour nous africains, de mettre
en place, des structures de voyage découvertes et de promotion de la
mythologie négro-africaine.
Alors, pour tous ceux qui veulent connaître l’Afrique, ne vous laissez
bercer par aucune source, mais daignez venir à la source, et vous verrez
alors, qu’on n’est mieux servi que par soi-même…
Par B. Diaby
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b.diaby@africadence.com |