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Qu'est ce que le KOTEBA ?
Le
Kotéba, habituellement se pratique au Mali. C'est une forme théâtrale qui
ressemble à un tribunal traditionnel. Exécuté après les récoltes, le
Kotéba donne l'occasion, tout en chantant et en dansant, de raconter tous
les faits et méfaits du village.
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Souleymane Koly qui a
transplanté le Kotéba à Abidjan est d'origine guinéenne. Mais il a choisi
de se faire l'héritier de cette tradition malienne sur la terre
ivoirienne. Une façon particulière de célébrer l'Afrique dans ce qu'elle a
d'unique : une créativité intarissable. De 1974 à 1991, date du montage de
« Waramba Opéra Mandingue », le Kotéba de Souleymane Koly multiplie les
créations et voit se succéder une génération de comédiens talentueux :
Gondo Pierre, Marlam Cissé ou Mamie Foutou : de joyeux lurons qui
s'illustrent dans « Adama champion » en 81, « Fanico » en 82...
Puis vient la restructuration de l'ensemble avec l'arrivée d'une nouvelle
vague de comédiens aux dents longues : c'est la génération 90 du Kotéba.
Son baptême a lieu en février 90 avec « Commandant Jupiter et ses black
Nouchis ». Théâtre, musique, danse se retrouvent bien ficelés dans cette
création qui est l'avant goût de ce que peuvent réaliser de jeunes
volontaires tels que : Rokiya Koné, Maaté Kéïta, Awa Sangho, Niama Kanté,
Akhoun Paul-Marie, Claude Beugré...
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Ce Kotéba nouvelle vague
nourrit de grandes ambitions. Il donne des ailes et de l'inspiration à son
directeur Souleymane Koly. « Waramba, opéra mandingue » en est la parfaite
illustration.
Une oeuvre grandiose à la dimension d'une terre d'épopées, d'héroïsme. Le
grand mandingue qui encore une fois est célébré. Et il découvre éternel et
universel.
Source masa.francophonie.org
Aux sources du « kotéba »
En pays bambara, on pratique une forme de spectacle total connue sous le
nom de kotéba, littéralement le « grand escargot ». Cette appellation
vient des cercles tracés autour des percussionnistes par les danseurs
hommes et femmes, chacun des deux groupes tournant en sens inverse, dans
un mouvement général en spirales qui évoque l'escargot. C'est après que
les récoltes ont été engrangées que les villageois se réunissent à la nuit
tombée pour participer à des rassemblements festifs où se mêlent musique,
théâtre et danse.
Souleymane
Souleymane KOLY |
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Dans la tradition du kotéba, la première partie de la soirée est consacrée
à la danse et dure jusqu'à épuisement des participants. Ensuite prend
place l'élément proprement théâtral de la fête. Le jeu est mené par les
jeunes (dans le cadre des associations villageoises, chaque classe d'âge
est appelée, à son tour, à remplir ce rôle). Il repose sur l'observation
de la vie du village et de ses dysfonctionnements, qu'il reproduit dans
des saynètes satiriques visant à désamorcer les tensions.
Les « acteurs » de ces farces pratiquent l'improvisation et jouent
essentiellement sur le registre du burlesque et du picaresque. Comme dans
la commedia dell'arte, la dénonciation prend appui sur quelques
personnages stéréotypés parfaitement connus du public : le paysan
paresseux, le coq du village (c'est-à-dire le coureur de femmes), le
commerçant voleur, le marabout charlatan... Les comportements
répréhensibles sont ainsi révélés au grand jour, mais personne n'est
jamais désigné nommément. La règle est que le kotéba peut tout dire, à
condition de n'humilier personne. Tout passe par le rire. A chacun ensuite
de se reconnaître et de se corriger.
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Source :
Aux sources du « kotéba » - Le Monde Diplomatique
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Ali Farka Touré
1939-2006
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Ndongo Lô
1975-2005
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Douk Saga
23/05/74 - 12/10/2006
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