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Reportage B.Diaby (AfricadenceNews) Il y avait foule ce samedi 30 avril 2005
au siège de l’Unesco à paris (avenue de Ségur), et pour cause : « Le salon du
livre africain ». A l’initiative d’un groupe de jeunes étudiants et de jeunes cadres intéressés par la problématique de la littérature africaine, le Salon du Livre Africain a été organisé dans le cadre du projet collectif Sciences Po, en collaboration avec l’association « La case étudiante » ainsi que d’autres étudiants de grandes écoles parisiennes.
Ce salon, une grande première dans la capitale française ne pouvait pas mieux tomber, à une année du centenaire de la naissance de Léopold Sedar Senghor. Mais cet évènement culturel africain est surtout un encouragement aux jeunes et aux femmes. D’ailleurs il était placé sous l’égide de la femme africaine, avec à la clé, un concours destiné à récompenser les jeunes auteurs africains.
Ce faisant, au-delà de son caractère évènementiel, un salon africain sur la place parisienne (réputée pour être la vitrine des cultures du monde), avait surtout pour vocation de faire découvrir la richesse littéraire du continent, richesse si souvent voilée. C’est pourquoi, l’accent a été mis sur le talent et l’originalité, au cœur des œuvres de ces auteurs africains ou francophiles, qui nous montrent justement à travers leurs œuvres, un autre regard du monde.
Une dizaine de stands étaient animés par divers exposants en rapport direct avec la culture et la littérature africaine. Dans les salles A à G, étaient organisées des conférences et des rencontres entre le public, les écrivains, les éditeurs, les libraires et la presse africaine, avec notamment une représentation d’« Africa N°1 » (la radio africaine). Les plus grandes attractions en salles ont été les contes africains pour enfants et adultes (« il était une fois au pays de beau où tout le monde était beau… ») qui a fait rigoler tout le monde et la conférence de Patrick N’guema N’dong, assisté de Eugénie Diéky (animateurs vedettes d’ « Africa N°1 ») pour la dédicace de son livre « Rêves de serpent » à paraître le 26 mai 2005. Enfin, ouvert à 1Oheures du matin, le salon s’est terminé à 20heures par une cérémonie de clôture dans la salle G. De ce Salon du Livre Africain à Paris, on aura retenu que la littérature africaine existe, qu’elle se porte bien et se distingue par son originalité. Le tout, est de développer le goût de la lecture en Afrique. Plus d'info : http://www.bief.org/?fuseaction=Lettre.Article&A=178
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