NUIT BLANCHE
Reportage B. DIABY (AfriCadenceNews)
Africadencenews a sillonné avec vous et
pour vous cette Nuit blanche multicolore et multiculturelle où les créations
artistiques sous toutes leurs formes, dans toute leur plénitude et leur
splendeur se sont ouvertes gracieusement au public pour une consommation
sans modération.
A paris, les principales attractions
furent le centre Georges Pompidou de Beaubourg avec sa bibliothèque pas
comme les autres, son musée d’art moderne, ses expositions et l’hôtel de
ville avec les Arbrazing jalonnant le parvis, mais surtout le « le cocon » (
une extraordinaire image de paix) dans la gallérie réalisée par Matteo
Masservy.
Photo « Break dance » au centre G. Pompidou
Au sous-sol du centre Pompidou, la
grande salle de l’auditorium a accueilli une manifestation de
concerts-projections avec notamment le spectacle de « break dance » offert
par de jeunes artistes parisiens et qui a longuement retenu l’attention du
public.
« musée- exposition » au centre G. Pompidou
Le musée de l’Art moderne et les salles
d’exposition temporaires ont le plein et plus avec notamment le dernier
étage du batiment qui offre une vue divine du sacré-cœur.
Parvis de l’hôtel de ville
L’hôtel de ville de paris a reçu les
honneurs du public, il était vraiment bondé de monde.
« le cocon » dans la gallérie de l’hôtel de ville
Matteo Masservy réinterprète les volumes
des grands salons et d’une cour intérieure de l’Hôtel de ville qu’il
recouvre de gigantesques pans de tissu camouflage blanc.
Le matériau militaire choisi prend alors
une toute autre dimension pour devenir image de paix et, surtout volonté de
la protéger. Alors, ces architectures respirent et se transforment en
chrysalides lumineuses et modifient notre perception du bâtiment.
« Théâtre 14 » à Paris14ème arrondissement.
Au théâtre Jean-Marie Serreau, le trio
argentin ESQUINA avec César Stroscio au bandonéon, Hubert Tissier à la
contrebasse et Leornardo Sanchez à la guitare, nous a fait remonter le temps
dans des recitals musicaux en interprétant des titres datant des
années 2O, notamment
Que se yo
Guillermo Thomas, Esquina Rodolfo Alchourron, La Tempera
Vicente Romeo, Buenos Aires Hora Cero Astro Piazzolla, Corto y
Louise Stroscio- Enriquez…
ECHO Nuit blanche ailleurs :
VERSAILLES :
Une exposition a eu lieu au château de
Versailles avec une promenade comme un enchantement éphémère qui traverse la
grande et la petite Ecurie, le Grand Commun, l’Orangerie, les Jardins et les
Appartements de Mesdames. Les artistes nous font partager la magie du lieu
et ses flâneries.
LES LILAS :
Dans et à terre, des plasticiens,
musiciens, danseurs et acrobates se rencontrent autour de la sculpture
mobile de Marcel van Thienen L’oiseau lyre.
JOINVILLE-LE-PONT :
Dans la salle Pierre et Jacques Prévert,
une projection de film a lieu sur 4 des plus grands films de Jean Gabin pour
fêter le centenaire de la naissance de l’acteur. (« La bête
humaine », « Touchez pas au grisbi », « Gas-oil », « Le président »).
CLICHY :
La nuit blanche a été passée en mairie
qui devient l’espace d’une nuit, le lieu de toutes les rencontres
artistiques avec de la vidéo, de la danse de salon au rock acrobatique, de
la musique électro-acoustique aux rythmes du cha-cha-cha…
Nuit blanche à l’étranger :
BRUXELLES
Les portes de la nuit se sont ouvertes à
Bruxelles ce samedi 2 octobre 2004.
La nuit blanche s’est déclinée de
manière festive, ludique et conviviale. Le soir, mais à des kilomètres
d’intervalle d’intervalle, les visiteurs empruntent le chemin tracé par le
pentagone encadrant la ville et balisé par les différentes « portes » :
Porte d’Anderlecht, porte de Hal, porte de Namur…Jusqu ‘au petit matin,
elles s’ouvrent sur des lieux insolites et dévoilent leurs secrets.
Animations, visites guidées, musique et
art contemporain apportent un nouveau regard sur la ville.
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