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L'interwiew du Mois


  musique

JAH BOUBA, à cœur ouvert…  


... le nouveau virage que je viens d’amorcer avec l’agence artistique et culturelle AfriCadence me semble être le bon. L’oiseau que je suis a repris confiance et a retrouvé toute son inspiration pour voler le plus haut possible.  



Jah Bouba


AfriCadence News : Comment êtes-vous venu à la musique, ou plus précisément comment avez-vous été piqué par la mouche du reggae ?  

J.B : Dans ma Treichville natale ( en Côte-d’Ivoire) où j’habitais à l’avenue 8, rue 44 face à la lagune « ébrié », se trouvaient à ma connaissance, le seul studio d’enregistrement de l’Afrique de l’ouest et du centre ( le JBZ) et la seule salle de répétition des artistes gérée à l’époque par feu Joseph Pango, puis par Richard Abady. Ce qui m’as permis de côtoyer dès ma tendre enfance  un grand nombre d’artistes africains de renom tels Manu Dibango, feu Louga François, Daplé Stone, Paco Sery, Bailly Spinto, Amédée Pierre, Kemayo, Sam Magwana, Tchala Muana, Mory Kanté, laba sossé…Je croisais quasi quotidiennement ces artistes lorsque j’allais au bord de la lagune couper de l’herbe pour les moutons de mon grand-père.  C’est surtout en m’arrêtant de temps en temps pour regarder ces artistes à la répétition que j’ai été bercé par la musique africaine.  

 AfriCadence News : çà c’était pour la musique en général ; et pour le reggae ?

 J.B : J’ai d’abord fait du sport( champion de Côte-d’Ivoire et d’Afrique de natation à 15 ans) puis du foot et du théâtre au sein de « Ballet théâtre Dimbo » ; jusqu’au jour ( en 1979) où je rencontre quelqu’un qui chantait « papa bakoye » et « Bintou wêrê). C’était Alpha Blondy que nous les intimes appelions  affectueusement « baba fitini ou jagger. Je venais d’être piqué par la mouche du reggae même et je me suis dit : « voilà ce que je veux faire et à qui je veux ressembler ». Même si j’écoutais déjà à l’époque des grands noms comme Bob Marley, U- Roy, Jimmy Cleef, Yellowman etc…

AfriCadence News : Vous avez semble t-il joué dans le sable avec certains grands noms de l’afro reggae tels Ismael Isaac, Tiken Jah Fakoly et j’en passe, votre enfance avec ces copains a –t’elle joué sur votre aptitude à chanter et cet engouement pour le genre musical « Reggae » ?  

J.B : Je connais Tiken Jah Fakoly surtout à travers les medias, même s’ il y’a quelques temps nous avons échangé sur une péniche à paris où j’étais en concert. C’est quelqu’un qui a beaucoup de talent. Concertant les autres, c’est vrai que j’ai « élevé les cochons » avec Jim Kamson, Abraham Moussa, Solo Jah Gunt, Harry Cheick et Ismael Isaac avec qui je partageais la couchette. A l’époque déjà, on avait des timbres de voix hors du commun et on s’amusait à chanter Goumbé, apolo, Sympa (chants mandingues).  

 AfriCadence News : Vous avez été souvent contrarié dans votre carrière d’artiste par vos parents, pourquoi ?  

J.B : Oui, c’était au début du commencement (rire). Vous savez , dans l’Afrique traditionnelle, les gens étaient classés par caste (ou catégories sociale)et chaque classe avait ses droits, ses devoirs, mais aussi ses interdits. Et la coutume dit que l’un des nôtres ne doit pas chanter.  

AfriCadence News : Qu’en est-il aujourd’hui ?  

J.B : Je pense que leur décision est irrévocable et on préfèrerait mort que chanteur, car on considère cela comme un déshonneur, un affront à la famille. Mais il y’a un remède à tout et je finirai bien un jour par le trouver.   

AfriCadence News : Que faites-vous pour les convaincre ?  

J.B : Aujourd’hui ils pensent que j’ai tourné la page. Or je suis entrain de contourner les obstacles sans offenser ni blesser personne. Je ne chercherai jamais à les convaincre ni à leur tenir tête. Je sais simplement que dieu nous a envoyé sur terre avec chacun, une mission. J’estime que je fais partie de ceux qui ont été choisis pour la mission. Je sais que dieu l’a toujours emporté sur le diable car le diable est une créature de dieu et nous sommes tous des enfants de dieu.(Alleluha)

AfriCadence News : Votre premier album  a été intitulé « libération » pouvez-vous nous expliquer le sens de ce titre ?  

J.B : J’ai nommé mon premier album «  libération » en croyant avoir trouvé enfin une porte de sortie débouchant sur la voie que j’ai choisie, en espérant que cet album ressemble le plus possible à un testament de 10 titres.  



 

 AfriCadence News : Un autre titre du même album s’appelle « ma première école » et dans cette chanson vous dites que : « ma première école est celle de ma mère » ; Pas celle de votre père ?  

J.B : Je n’ai jamais dit cela. J’ai dit : « ma première école est celle de ma mère »
Mais en aucun cas je ne parle de mon père. Dans n’importe qu’elle famille un enfant est toujours plus proche d’un des deux parents. Pour moi ,c’est ma mère, dame de sagesse et de foi qui est ma complice.
 

AfriCadence News : Malgré votre talent indéniable et hormis le joug parental, votre carrière d’artiste a du plomb dans l’ail à cause notamment des pièges du show-biz et de l’appétit vorace de certains producteurs  avec qui, vous avez eu d’énormes problèmes lors du lancement de  « libération ».  

J.B : En effet sur mon chemin je n’ai rencontré que des requins. Il s’agit de ces intermédiaires entre les maisons de distribution, les majors et moi qui ne pensaient qu’à me dévorer. Il  m’a  fallu traîner le bateau devant les tribunaux pour comprendre l’appétit vorace de ces baleines.    

AfriCadence News : Ce tout premier album dont on dit beaucoup de bien dans les milieux du show-biz, qui a été écrit et composé par vos soins, puis  produit par « … » n’a jamais été distribué, pourquoi ?  

J.B : Comment voulez-vous distribuer un produit qui est devant les tribunaux ? Il aura fallu deux ans et demi de jugement avant que je sois reconnu auteur, compositeur, interprète et producteur de l’album, puis indemnisé. Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre et je peux poursuivre ma carrière en toute quiétude par la grâce de dieu.  

AfriCadence News : D’aucun vous taxe à tort ou à raison d’être « blondiste », que repondez-vous ?  

J.B : C’est vrai que Blondy est pour moi une référence car il a révolutionné la musique ivoirienne et ouest africaine. Mais cela dit, aucun fabricant de stars n’a réussi à faire chanter les enfants de Bob Marley comme leur père, malgré leur ressemblance physique trait pour trait. Comme quelle que soient les ressemblances on est tous unique en notre genre.  

AfriCadence News : Avez-vous des rapports particuliers avec Alpha Blondy ?  

J.B : Non. Ni de prêt, ni de loin. J’ai Connu Blondy dans les années 80 et depuis 1987, je suis plutôt en Europe. Mais je suis en contact avec tous les anciens de Solar System, notamment Sam Abou Bass, Monique, Georges Kwouakou et Koné Dodo.  

AfriCadence News : Enfin, qu’avez-vous à dire pour rassurer vos nombreux fans et le grand public qui sont impatients de vous voir sur scène ou de se procurer vos albums dans les bacs ?  

J.B : Qu’il sache que le nouveau virage que je viens d’amorcer avec l’agence artistique et culturelle AfriCadence me semble être le bon. L’oiseau que je suis a repris confiance et a retrouvé toute son inspiration pour voler le plus haut possible.  

 A tous, je dis simplement « à bientôt sur scène et dans les bacs »...

 


Interview réalisée par B.Diaby
 

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